samedi 20 juin 2009
lundi 8 juin 2009
lundi 1 juin 2009
dimanche 31 mai 2009
mardi 26 mai 2009
dimanche 24 mai 2009
vendredi 22 mai 2009
mercredi 20 mai 2009
lundi 18 mai 2009
samedi 16 mai 2009
D'un voyage il ne reste que des fragments, un souvenir en pointillés. Fragments plus ou moins cohérents qui permettent à l'imaginaire de tenter d'organiser des liens. "La traversée" est à l'image d'un périple de navigateur à la voile , elle est pleine de rêves d'avant le départ, de désirs mais aussi de déprime et de fatigue, elle est quelquefois riche en rencontre et quelquefois il ne se passe plus rien. La caisse de bord se remplit et puis elle se vide et reste vide. Et l'on se demande comment faire pour qu'elle se remplisse à nouveau. Mais " la traversée" continue, chaleur,calme plat, pluie, tempête, calme plat et moments intenses, lumière incroyable. "la traversée" est semblable à un corps remplit d'émotions et de sensations diverses parfois contradictoire.
jeudi 14 mai 2009
lundi 11 mai 2009
dimanche 10 mai 2009
Semaine 2
vendredi 8 mai 2009
jeudi 7 mai 2009
je suis content que la sortie en mer se soit bien passée, c'est important dramaturgiquement!
mardi 5 mai 2009
samedi 2 mai 2009
vendredi 1 mai 2009
jeudi 30 avril 2009
lundi 27 avril 2009
intuitivement je pense que non! je tiens beaucoup à la fin telle qu'elle est écrite, il y a pour moi une ambiance de fin très importante, une disparition après toute cette traversée, ce temps qu'on a passé avec les personnages pèse sur la fin : c'est aussi le texte qui disparaît avec les mots "elle disparaît".
après... libre à toi de tenter au moins à la lecture cette inversion, peut-être produit-elle quelque chose...
A.
dimanche 26 avril 2009
LES AUTEURS DE CE PREMIER VOYAGE
LE TEMPS DE LA CRÉATION
LE TEMPS DE LA CREATION
Être sur le bateau, c’est interroger la vie mais une vie particulière.
Une vie où l’on peut rêver de terre, rêver d’êtres humains. C’est un lieu où se pose la question de l’existence, on est seul avec ses coéquipiers, on est sans intimité, on est proche, et pourtant jamais la solitude n’est aussi grande. Une solitude constructive, c’est en s’éloignant que l’on peut réfléchir, mettre la pensée en route.
Traverser, un mouvement qui va d’un point à un autre, certitude du point de départ, certitude du point d’arrivée. Il reste au centre de deux points, une aventure à écrire.Une aventure géographique, une aventure humaine.
Nous sommes sans cesse dans la traversée de quelque chose,d’une aventure à une autre, d’un lieu à un autre, on ne fait que cela :traverser. La vie est remplie de ce mouvement, d’un point à un autre, on coupe et recoupe des lignes droites, des rues, des segments, on passe des seuils pouraller vers d’autres seuils et d’autres traversées se posent face à nous.
Traverser, c’est occuper un lieudurant un certain temps, c’est occuper un espace pour quelques secondes,quelques heures, quelques jours …Un bout de mer, un bout de scène.
La Traversée est mouvante, elle n’est pas définie à l’avance, elle propose un terrain qui change, qui nous emmène ailleurs, qui nous oblige à nous adapter, à changer et peut-être à se détourner de nous-mêmes durant quelques secondes ou plus.
Ce qui reste d’un voyage sont des fragments de lui-même.Le fragment est une réalité flottante, une réalité qui met en doute la réalité solide.
Faire pousser le théâtre en dehors de ces lieux habituels.
L’inventer où il n’est pas confortable à inventer.
C’est dans l’atypique, dans l’aventure que l’on pourra levoir pousser, émerger de façon autre.
La mer n’est pas un endroit pratique, ni facile pour le théâtre mais c’est un élément puissant qui peut le déplacer et le réinterroger. Le déplacement peut être infime… mais nous passons les frontières.
Nous questionnons les modes de création du théâtre. Une scène de théâtre, un espace clos qui est à l’opposé de l’horizon de la mer.